SURDIMENSIONNEMENT ET COMPORTEMENT PENDULAIRE
ERREUR: TROP GRANDE PUISSANCE
Lors de l'installation d'une chaudière dans la construction neuve ou du remplacement d'une chaudière dans la rénovation, bon nombre de problèmes ultérieurs peuvent être évités par un dimensionnement correct de la chaudière. Souvent les installateurs surdimensionneront la chaudière parce qu'ils sont certains que le client sera satisfait du confort. Pour la chaudière et son rendement, il en va autrement. Car un dimensionnement trop grand induit un comportement pendulaire: les cycles continus de marche-arrêt de la chaudière. Lors du calcul de la puissance, les installateurs font souvent une supposition erronée, selon les fabricants. Les spécialistes du chauffage ne sont pas toujours conscients de la cause exacte du problème.
L'une des conclusions souvent trop rapides est qu'on ne peut rien ou peu changer à la modulation. Or une trop grande fréquence des cycles marche-arrêt entraîne des problèmes. Le bloc de gaz, par exemple, devra souvent être remplacé plus vite parce que les 100.000 démarrages supposés sont atteints plus rapidement. Si ce dysfonctionnement intervient dans la garantie (deux ans), ils renvoient au fabricant. D'autres inconvénients du surdimensionnement sont la consommation supérieure de la chaudière et le risque accru de problèmes de démarrage causés par le comportement pendulaire. Une chaudière dimensionnée plus petite ou sur mesure tournera plus longtemps, consommera moins et sera moins souvent en panne.
SOLUTION: OPTIMISER LA PUISSANCE
La seule façon d'éviter le comportement pendulaire, ou à tout le moins de le minimiser, est un bon dimensionnement de la chaudière. Facile dans la construction neuve, vu que toutes les données sont disponibles. Nettement plus difficile dans la rénovation parce que bien des données ne sont plus connues. Le nouveau calcul des pertes de chaleur est un processus compliqué et fastidieux. Toutefois, on peut approcher le bon dimensionnement par:
- La consommation annuelle moyenne en m³ de gaz naturel;
- La puissance de la chaudière existante;
- La consommation de gaz par heure du brûleur;
- Le rendement de combustion de l'ancienne chaudière.
