Début du premier chantier appliquant le code d'éthique pour la construction

Fin septembre, Aquafin, Bouwunie, ORIO, OVI, Vlawebo et VVSG, tous partenaires des secteurs de l'infrastructure et de la construction, ont signé le premier code d'éthique intersectoriel en Flandre. En s'appuyant sur l'éthique (www.bouwenaanethiek.be), les partenaires de l'infrastructure s'engagent à créer ensemble un climat de travail caractérisé par l'ouverture, le respect et la confiance. Le premier chantier de construction en Flandre à appliquer ce tout nouveau code d'éthique pour le secteur des infrastructures de construction a débuté fin octobre. Hervé Demeyere, directeur de l'entreprise de construction Persyn et président de Bouwunie Travaux d'infrastructure, a lancé le premier chantier éthique à Roulers, sous la supervision et selon la conception du bureau d'études Demey (membre d'OVIO), commandé par AWV, Aquafin et la ville de Roulers.
Malgré les bonnes intentions, il y a des choses qui ne vont pas dans le secteur; un collègue fait une blague inappropriée, un manager submerge son nouvel employé de missions, il y a un malentendu dans la communication parce que quelqu'un n'est pas familier avec un certain outil de communication. Un code d'éthique intersectoriel devrait alors servir de guide. Il s'agit d'un ensemble d'accords que chacun s'engage à respecter sur le terrain afin de créer un environnement de travail ouvert, respectueux et confiant. Où les gens respectent leurs semblables et voient des partenaires plutôt que des concurrents. Il n'est plus possible de fermer les yeux car désormais, le code d'étique sera toujours inclus dans les spécifications des clients participants. Avec l'aide de personnes de confiance et d'un comité d'éthique, les partenaires veulent également travailler à un environnement sûr, vers lequel chacun pourra toujours se tourner.
Un code d'éthique soutenu dans tout le secteur de la construction, voilà quelque chose d'historique", déclare Hervé Demeyere, président de Bouwunie Travaux d'infrastructure. "L'objectif est d'améliorer la coopération avec les sociétés d'ingénierie et les propriétaires de bâtiments. Nous voulons également inciter davantage de jeunes à opter pour la construction. Sur certains chantiers, cela se passe déjà bien. Sur d'autres, il reste une marge d'amélioration. Par exemple, il arrive que des mots durs soient utilisés lors des réunions de chantier, que les décisions ne soient pas bien prises ou que la communication soit mauvaise. Avec ce fil conducteur, nous voulons également améliorer l'atmosphère générale. Bien sûr, cela ne se fera pas uniquement parce qu'il existe un code d'éthique, mais il constitue un point de référence important".
Filip Demey, du bureau d'études Demey, est enthousiaste à l'idée que la théorie est maintenant mise en pratique. "Nous devons nous conformer à des procédures de plus en plus complexes et cela a parfois un effet contre-productif et frustrant. Grâce au code d'éthique, nous espérons éviter les interprétations subjectives et le négativisme", déclare Demey. A Aquafin, où l'initiative est née, nous nous réjouissons également de la poursuite de son déploiement. "Entreprendre de manière durable et responsable, c'est aussi veiller au bien-être de nos propres travailleurs et de ceux de nos partenaires. Une boussole morale telle que ce code d'éthique en est un exemple tangible. D'ici quelques années, le code d'éthique devrait être une évidence", déclare Mieke Lesage d'Aquafin.
