Code rouge pour les entrepreneurs de travaux routiers et d'assainissement

Le secteur de la construction routière ne s'est jamais complètement arrêté après l'épidémie de COVID-19 et était déjà à nouveau actif à 90% en moins de trois semaines après le confinement total à la mi-mars 2020. En très peu de temps, les entrepreneurs de voiries se sont organisés pour travailler selon les mesures de sécurité imposées. Mais ce redémarrage perd quelque peu son élan, car l'offre de projets est actuellement au plus bas. Les carnets de commandes des constructeurs routiers fondent comme peau de chagrin (ils sont maintenant inférieurs d'un tiers à la normale), l'incertitude dans le secteur s'accroît. VlaWeBo (l'organisation des constructeurs flamand de routes) appelle donc les autorités à ramener rapidement le rythme des appels d'offres à sa vitesse de croisière.

Pour VlaWeBo, les signaux concernant l'impact de la crise du coronavirus sur les finances locales sont encore plus inquiétants. Il est essentiel que les investissements communaux restent au même niveau, car ils sont un indice majeur de la situation économique dans le secteur des routes et de l'assainissement. Il n'y a pas que les travaux communaux, mais dans la plupart des projets, il y a une part communale et la commune intervient. Ainsi, la réalisation des missions d'autres clients dépend souvent de cette part communale. VlaWeBo demande donc aux autorités locales de ne pas retarder ou reporter leurs investissements. Au contraire, se concentrer sur les investissements soutiendra la reprise et l'économie et assurera un retour à la croissance.